Prix public : 8,50 €
Exceptionnellement, nous vous proposons un numéro regroupant deux thèmes : celui de l'Esprit Saint, que nous continuons d'approfondir , la question de la richesse et de la pauvreté dans l'Église ancienne, que nous abordons. Apparemment éloignés, ces deux thèmes sont, en fait, intrinsèquement liés. Compte tenu de l'extension du sujet, nous n'avons pu donner toute son ampleur à la réflexion sur l'Esprit Saint, à l'époque patristique, dans le numéro précédent. C'est pourquoi, nous reprenons la question d'un double point de vue : à partir de la foi en l'Esprit Saint avec l'article de Basil Studer, spécialiste de la théologie patristique , en fonction des sacrements de l'initiation chrétienne, dans notre article. Sans doute n'aurons-nous pas encore fait le tour de la question, mais, grâce à des monographies et à des articles de synthèse, nous aurons donné des points de repère à ceux qui souhaitent savoir quelle était la place de l'Esprit Saint dans l'Église ancienne. Ensuite, nous nous attachons à l'un des fruits de l'Esprit Saint : l'attitude des premiers chrétiens face à la richesse et à la pauvreté. Ala suite de la première communauté de Jérusalem (Ac 4,32-35), Ambroise de Milan, Basile de Césarée, Jean Chrysostome (cf. texte cité p. 4 de couverture)... ont modifié le visage de leur cité en réalisant un partage effectif des biens. Benoît Gain et Javier Querejazu rappellent quelles ont été l'action et la réflexion de saint Basile et de saint Jean Chrysostome. Andreas Kessler prolonge cette perspective, à partir d'un ouvrage moins connu : le De Divitiis d'un auteur anonyme. Puis, Jean-??Louis Feiertag envisage la réception de Proverbes 22,2 en vue de déterminer l'attitude de l'Église ancienne face aux inégalités sociales. S'il est une question qui traverse les siècles, c'est bien celle de la richesse et de la pauvreté, à laquelle les Pères ont apporté une réponse qui ne manque pas d'intérêt aujourd'hui encore. Marie-??Anne Vannier