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L' année 2001 est marquée par le XVII° centenaire du baptême de l'Arménie, comme vient de le rappeler la visite récente du Catholicos Karékine Il à Rome. Évangélisée par Grégoire l'llluminateur (v. 240-??326), l'Arménie a été proclamée la première nation chrétienne par le tsar Tradt. C'est l'une des plus anciennes chrétientés. Comme les églises coptes. melchites..., elle a gardé les traditions des origines. C'est dans cette église arménienne des origines que ce numéro de Connaissance des Pères va nous faire pénétrer. Il y a quelques années, nous avions déjà envisagé la liturgie arménienne, les anciennes traductions patristiques arméniennes ainsi que quelques traits de la littérature arménienne. Cette fois, et toujours en raison de leur importance. nous considérerons de nouveau les textes patristiques qui, comme certaines parties de l'Adversus Haereses de S. Irénée, ont subsisté grâce à des traductions arméniennes. Ainsi Bernard Ouiller. maître d' oeuvre de ce numéro, présente-??t-??il un état de la question et une homélie d'Antipater de Bostra pour la Nativité qui aurait été à jamais perdue s'il n'y avait pas eu sa traduction arménienne. Nous évoquerons également l'histoire douloureuse de l'Église arménienne, grâce à l'article de Boghos Levon Zekiyan, avant d'aborder la langue arménienne, la mise en place de son alphabet et la traduction de la Bible qui s'ensuivit, comme le montre Valentina Calzolari. En finale, Charles Renoux, qui a édité les Rituels arméniens du baptême et onze volumes de littérature arménienne dans la Patrologie Orientale, explique comment les documents liturgiques arméniens éclairent la célébration de la Pâque à Jérusalem, connue, par ailleurs, par le témoignage d'Égérie. C'est là un exemple qui fait ressortir l'importance des sources arméniennes qu'il importe encore d'étudier.Marie-??Anne Vannier