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Un regard révélateur sur la manière dont le travail mature de Caspar David Friedrich s'est engagé dans des développements simultanés en sciences naturelles et en philosophie Surtout connu pour ses paysages atmosphériques mettant en scène des personnages contemplatifs se découpant sur le ciel nocturne et les brouillards matinaux, Caspar David Friedrich (1774-1840) est devenu majeur aux côtés d’un mouvement philosophique romantique allemand qui considérait la nature comme un tout organique et interconnecté. Les naturalistes de son entourage pensaient que des observations sur les règnes animal, végétal et minéral pourraient conduire à des conclusions sur la vie humaine. Beaucoup de peintures tardives souvent négligées de Friedrich reflètent son attachement à ces idées philosophiques en se concentrant sur des arbustes, des arbres et des rochers isolés. D'autres revisitent des compositions antérieures ou des motifs iconographiques, mais métamorphosent subtilement les figures humaines auparavant distinctes dans le paysage naturel. Dans ce livre de révélation, Nina Amstutz associe une analyse visuelle nouvelle à de vastes recherches interdisciplinaires afin d’étudier l’intersection de la peinture de paysage, de l’exploration de soi et des sciences de la vie chez Friedrich. Établissant des liens entre les formes de paysages anthropomorphes de l’artiste et les débats contemporains sur la biologie, l’anatomie, la morphologie, la mort et la décomposition, Amstutz introduit l’œuvre de Friedrich dans le discours plus vaste qui entoure l’art, la nature et la vie au XIXe siècle.