Prix public : 18,52 €
Partant du constat qu'une transition vers des sociétés soutenables est impérative pour éviter de graves conséquences environnementales et sociales, cet essai met en lumière la participation du système alimentaire québécois à l'insoutenable, l'injuste et l'aliénante croissance capitaliste. Il analyse les pratiques de production et de distribution des aliments sous trois valeurs fondamentales de l'approche décroissanciste, soit la soutenabilité, la justice et l'autonomie. Il remet donc en cause non seulement les pratiques néfastes au point de vue environnemental du système alimentaire rendant nécessaire ladite transition, mais également les injustices (envers les travailleuse-eurs, les animaux d'élevage, la paysannerie, les pays des Suds, etc.) et l'aliénation économique et technique, le tout dans l'objectif d'outiller la population d'un argumentaire critique nécessaire pour planifier une transition éclairée.L'essai fait également un détour historique démontrant que de nombreuses caractéristiques néfastes de notre système alimentaire sont très récentes et ont fait leur apparition avec la révolution verte. Ce détour tente de faire comprendre que d'autres façons de faire sont possibles et étaient utilisées dans un passé récent, ce qui facilite la décolonisation de notre imaginaire et permet une meilleure réflexion sur l'organisation des systèmes alimentaires d'éventuelles sociétés post-croissances.