Prix public : 29,50 €
« POITIERS, ville de 39 025 habitants, ch. l. du départ. de la Vienne, siège d’un évêché, d’une préfecture, d’un tribunal de commerce, d’une chambre de commerce et d’une université, est bâti dans une situation très pittoresque, au confluent du Clain et de la Boivre. La ville couvre le plateau arrondi et les pentes raides d’un promontoire, haut de 152 m et découpé en presqu’île entre les vallées du Clain et de la Boivre qui l’entourent complètement, sauf au S.-O., où l’isthme étroit de la Tranchée rattache Poitiers au plateau. Poitiers est une vieille capitale de la province, ville calme et presque sans industrie, cité bourgeoise, centre ecclésiastique, universitaire et judiciaire. Très pittoresque à l’extérieur par son site et le cadre de ses vallées, elle est assez mal percée à l’intérieur. Mais ses monuments en font une des villes les plus intéressantes de France, surtout riche d’une admirable et très rare série d’églises romanes. Situation géographique. La ville de Poitiers est mathématiquement placée au 46e degré 34’55’’ de latitude Nord et au 1er degré 59’51’’ de longitude Ouest du méridien de Paris, pris en haut de la tour Saint-Porchaire. Poitiers est divisé en deux cantons, le canton nord et le canton sud, séparés par les rues et faubourg du Pont-Neuf, la rue du Marché, rue des Cordeliers, rue Gambetta, rue Boncenne, boulevard Solférino, boulevard de Pont-Achard et routes de Vasles, — contient autant de quartiers que de monuments, a possédé 34 paroisses, dont 24 subsistaient encore à la Révolution, n’en possède plus aujourd’hui que six : la cathédrale Saint-Pierre, Notre-Dame, Sainte-Radegonde, Montierneuf, Saint-Porchaire et Saint-Hilaire. 215 rues d’une longueur de 37 500 m comprenant 6 969 maisons et 75 kilomètres de façades. En général, les numéros commencent vers la basse ville, se dirigeant vers le point culminant de la place d’Armes. Altitude maxima, 120 m ; altitude minima 68 m ; pente totale, 52 m. En ville, le point le plus élevé est situé Cité de la Traverse, cote 120. En dehors, le point culminant est la Chauvinerie, 125 m. Le coteau des Dunes n’a que 113 m et le haut de Montbernage 110 m. Poitiers est un grand centre desservi par quatre voies de fer : Paris-Bordeaux, la Rochelle, Limoges, Bourges, Nantes et Saumur. D’après les statistiques officielles, la température y est douce et tempérée : +3 degrés centigrades moyenne d’hiver et +19 l’été. Il n’y pleut que 0 m. 60 d’eau par an, c’est-à-dire que si toute l’eau annuelle était recueillie sur le sol, elle le couvrirait de 0 m. 60, soit jusqu’au-dessus des genoux, ou 600 litres par mètre carré. Quant à la mortalité, d’après le dernier rapport officiel de 1904, Poitiers et la Vienne sont un de ceux où la plus faible mortalité se manifeste de toute la France, 1,65 pour cent. Heureux pays ! Origine du nom. Quoiqu’on le suppose, le nom de Poitiers n’est pas très ancien. Dérivé du mot Poictiers et anciennement Pictavis, il ne figure pour la première fois dans les actes qu’en 1286 sous le nom de Poytiers. NOMS ANCIENS. On trouve dans les Commentaires de César que, sous l’époque gauloise, Poitiers s’appelait LIMONUM, autrement dit la ville du limon, de la terre grasse, et suivant l’expression actuelle des gars du Poitou, une terre de bonne amitié, parce qu’elle s’attache au voyageur. Au IIIe siècle, la ville pris le nom de Pictonum, qui désignait le peuple gaulois des Pictons ou Pictaves dont elle était la capitale, puis civitas Pictavorum, cité des Pictaves au IVe siècle et jusqu’au XIe siècle, Pictava, Pictavis, Pictavensis, puis Pectava, Pectavis, et enfin dès 1266 Poyters, Poictiers et Poytiers en 1286, finalement Poitiers en 1394. » Nouveau guide du voyageur à Poitiers, et histoire des rues de Poitiers du Ier au XXe siècle... / par R. Brothier de Rollière,... Date de l'édition originale : 1907 Sujet de l'ouvrage : PoitiersPoitiers (France)Histoire - PoitiersGuide - Poitiers Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr