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L'université accueille aujourd'hui un quart de la jeunesse française. En l'an 2000, selon les hypothèses les plus basses, elle en recevra le tiers. A un très large pan de l'opinion – et à bon nombre d'universitaires – de tels chiffres semblent pure science-fiction. A reculons ici, à contrecœur là, sans enthousiasme en général, les établissements du supérieur préparent l'arrivée des nouvelles " classes dangereuses ". Assaillis par les problèmes matériels, soumis aux caprices de la vie locale ou nationale, ils parent au plus pressé. A l'extérieur, dans le monde politique et dans la société civile, personne ne semble en mesure de les y aider. Quel sera l'avenir de l'université française ? Le triomphe de la tentation canonique ? Le vertige de la tentation gestionnaire ? Catherine Bédarida, sans polémiquer mais sans arrondir les angles, aligne patiemment les faits et réclame plus d'ambition, plus d'invention et de culture. La partie n'est vraiment pas gagnée d'avance.