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En l'an 2011, lors de la séance d'ouverture du concile Mexico I, un pape a démissionné. Son nom : Jean-Paul III. Il était le successeur de Jean XXIV, qui avait convoqué ce concile dans une ville du tiers monde, c'est-à-dire là où vit la multitude des pauvres. Pourquoi Jean-Paul III, pape dans la force de l'âge, adulé par les médias, à l'apogée de sa popularité, s'est-il retiré dans un monastère au début d'un concile qui lui réservait un triomphe ? Personne ne l'a jamais su, jusqu'aux révélations de Francisco de Juanes.Jeune journaliste, Francisco de Juanes a en effet réussi à gagner la confiance du pape retraité. Il a eu accès à la documentation personnelle de Jean-Paul III, aux rapports et aux et aux lettres venus du monde entier, après la consultation lancée auprès de tous les catholiques pour préparer le concile. De la plupart des documents que cet ouvrage a assemblés, il ressort que le péché par excellence de l'Église au cours de son histoire jusqu'à nos jours, c'est la soif de pouvoir, et les abus qui en résultent. Pour « casser cette spirale », un pape ne doit-il pas donner l'exemple en remettant son pouvoir au peuple de Dieu ?Une fiction roborative, acerbe et tendre à la fois, qui se propose de remettre l'Église sur ses pieds, après qu'elle a trop longtemps marché sur la tête, si on mesure en tout cas ce qu'elle est devenue à l'aune de l'Évangile qui l'a fondée.L'auteur, catholique convaincu, est professeur d'université et spécialiste des questions d'enseignement et d'éducation.