Prix public : 21,00 €
Eun-Ja, enfant, vit dans un petit village coréen. Probablement dans les années 70. Sa famille est pauvre mais unie et aimante. Le père meurt et leur pauvreté s’aggrave. Eun-Ja fait de son mieux pour être la meilleure élève de sa classe. En Corée à cette époque, l’école valorise d’abord les enfants de familles aisées, puis les élèves méritants. Mais la vie d’Eun-Ja bascule lorsqu’un nouvel instituteur est nommé et la félicite pour ses notes excellentes. Elle est première de sa classe, et même, il lui offre un cahier. Un cahier à elle… Rien qu’à elle. Un trésor. Puis, Eun-Ja découvre le français qu’elle choisit comme option à l’école. Eun-Ja voue une véritable passion à cette langue à tel point qu’elle décide qu’elle deviendra écrivain, et qu’elle écrira des romans en français. De nombreux obstacles se dressent sur sa route : romancière qui écrit en français n’est pas un métier pour une jeune coréenne issue d’une famille pauvre. Elle qui a de si bonnes notes pourrait choisir d’autres voies. Ensuite, elle doit décrocher une bourse d’études pour l’école puis pour l’université de Séoul. Pour cela, il lui faut remporter des concours où seul le 1er sera aidé par le gouvernement. Elle travaille jour et nuit, assimile une année de grammaire française en trois mois. Elle vit et respire pour sa passion du français et pour son objectif. Elle gagne les concours. La voilà à Séoul. Eun-Ja rencontre un homme qui l’aime et pense à l’épouser. Mais son amour fou pour le français est plus fort. Elle quittera la Corée, intégrera une université française et deviendra écrivain. Le récit se termine par la victoire d’Eun-Ja lorsqu’elle est lauréate du prix Del Duca et que son premier roman est publié chez Fayard. L’histoire d’Eun-Ja, hors du commun en soi, est portée par une écriture magnifique. Certaines scènes coréennes sont troublantes, sensuelles, pleines d’odeur et d’exotisme. Nous suivons la petite Eun-Ja, si bonne élève, de son village à Séoul jusqu’à Paris avec admiration et étonnement.