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En arabe, le terme furûsiyya désigne les disciplines scientifiques et techniques se rapportant au cheval dans son acception la plus large. Forgé dès la seconde moitié du VIIIᵉ siècle de l'ère chrétienne sous le règne des califes abbassides, ce vocable recouvre l'équitation et le dressage, l'hippologie et l'art vétérinaire, l'art et la technologie militaires, la formation du cavalier et du fantassin, la cynégétique et les sports d'adresse. À ces pratiques s'ajoute un code de vertus chevaleresques. Cet ensemble témoigne de la passion que les Arabes nourrissent pour le cheval depuis l'Antiquité tardive, héritiers en cela de traditions antérieures ou voisines.L'ouvrage invite à la découverte des univers équestres de l'Islam - les sources, la furûsiyya, le cheval et le prince, le cheval littéraire - et propose d'aller au-delà avec la vision du cheval arabe, cette fois en terme de race, dans la création artistique occidentale du XIXᵉ siècle. À la suite de la campagne d'Égypte et du voyage des artistes en Orient, celui-ci véhicule le goût de l'ailleurs et féconde l'imagination.Les essais et les commentaires d'œuvres rédigés par des historiens, des historiens de l'art, des conservateurs de musées et de bibliothèques apportent un éclairage nouveau et multiple sur la relation de l'homme avec sa «plus belle Conquête». Textes persans, anglais, russes, espagnols et allemands respectivement traduits par Éloïse Brac de La Perrière, Divina Cabo et Dennis Collins, Carole Ferret, Christiane de Montclos et Isabelle Raskin Catalogue de l'exposition présentée à l'Institut du monde arabe à Paris, du 26 novembre 2002 au 30 mars 2003.