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«Il n'y a pas de crise du théâtre, il y a crise du corps.». À partir de ce constat, nouant, comme rarement, l'un à l'autre, Radovan Ivsic réaffirme l'enjeu métaphorique du théâtre. Et c'est bien pourquoi, à ses yeux, la critique de celui-ci ne peut se faire que dans l'espace théâtral. D'où cette controverse, où, faisant apparaître les figures les plus dérangeantes du théâtre de la première moitié du XXᵉ siècle, il va à l'encontre d'un nouveau conformisme, qui sans doute n'hésite pas à reconnaître une «crise du théâtre», mais afin de mieux faire écran à une crise autrement plus profonde. C'est en poète que Radovan Ivsic traite ici de l'essence du théâtre, s'en remettant à trois sorcières, venues de Shakespeare ou des Balkans, pour renouer avec une parole de feu qui accompagne des interventions de Craig, Artaud, Copeau, Meyerhold, Jarry... Tout à la fois collage et brûlot, cette controverse s'adresse à ceux qui n'abdiquent pas. «Il n'y a pas de crise du théâtre, il y a crise du corps.». À partir de ce constat, nouant, comme rarement, l'un à l'autre, Radovan Ivsic réaffirme l'enjeu métaphorique du théâtre.