Prix public : 22,50 €
Une série de meurtres particulièrement sanglants fait la une des journaux de Tel-Aviv. Sur les lieux de chaque crime, le commissaire Yona Merlin, amateur de bons de réduction et volontiers mélancolique, découvre de mystérieuses inscriptions. Le journaliste Raï Tsitrin, spécialiste des graffitis, lui vient en aide. Mais c’est finalement Zoé, une adolescente un peu perdue qui connaissait une des victimes, qui les identifie comme des citations de son écrivain favori, le mythique Bruno Schulz. Désormais réunis dans le but de sauver la prochaine victime, les membres de cet improbable trio poursuivent l’enquête dans les bas-fonds d’un Tel-Aviv vibrant de vie, parmi des personnages pittoresques, mais aussi, en filigrane, dans une certaine mémoire de l’immigration juive. Assassiné par un officier nazi en 1942 dans une rue de Drohobycz, en Galicie, Bruno Schulz ne cesse d’intriguer. Une magie émane de ses textes, qu’Amir Gutfreund convoque délicatement quand il lie l’histoire du grand écrivain, et celle d’Adèle, personnage important de son célèbre recueil Les Boutiques de cannelle, avec l’enquête palpitante du commissaire Merlin. Salué de son vivant comme l’un des auteurs israéliens les plus importants de sa génération, Amir Gutfreund (1963-2015) a reçu de nombreux prix littéraires. Son roman Les gens indispensables ne meurent jamais (Gallimard, 2007, «Folio», 2009) est considéré comme un ouvrage majeur de la littérature sur la Shoah.