Prix public : 9,00 €
Pour les déportés de Buchenwald, la vie se réduit à peu de chose : la ration de pain du matin, le refuge des latrines du petit camp, et chaque dimanche, la voix douce de la chanteuse Zarah Leander. Parfois, la survie a le visage du «mort qu'il faut» : son voisin, son meilleur ami, son frère, un inconnu. Juste quelqu'un qui vous ressemble assez pour, dans sa mort, vous redonner une identité, une vie. Cela pourrait être un scénario de science-fiction, c'est le récit-témoignage d'une histoire hallucinante, où les mots : générosité, cruauté, solidarité, violence s'écrivent tous en majuscules.L'accompagnement pédagogique rappelle précisément le contexte historique et politique de l'œuvre. Le récit, qui emprunte à la fois à la fiction romanesque et au biographique, fait l'objet d'une étude narrative précise. L'importance de la culture, la question du désir, l'acceptation de la souffrance, thèmes qui traversent Le mort qu'il faut, sont l'objet de développements nourris. Une longue interview exclusive de Jorge Semprun éclaire les intentions de l'écrivain.Récit (XXᵉ siècle) recommandé à partir de la classe de troisième. Texte intégral. Lecture accompagnée par Vladimir Angelo et Brigitte Wagneur Récit (XXᵉ siècle) recommandé à partir de la classe de troisième. Texte intégral.