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La fin de la peinture «est la délectation». Cette phrase de Poussin, peut-on encore l'approuver ? Les gens ne manquent pas qui disent : non, aujourd'hui où le beau est une notion périmée, l'art a pour mission de déclencher des processus mentaux, de provoquer des prises de conscience, de contribuer à «changer la vie»... Reste à savoir dans quelle mesure un artiste est capable de répondre à de telles exigences et si celui qui y répond en rejetant les considérations esthétiques ne réduit pas finalement les pouvoirs de l'art. Questions passionnantes qui suscitent pas mal de controverses et de développements fumeux, alors qu'il importe de les examiner avec lucidité, sans dogmatisme et sans démagogie. C'est ce que ce livre se propose de faire. Hostile à toute phraséologie, il commente la situation actuelle dans les domaines de l'art et de l'anti-art, en analyse les implications culturelles et défend les qualités spécifiques de la peinture, que rien ne saurait remplacer. Première édition