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Dix ans après Les Décisions absurdes, Christian Morel reprend son enquête où il l'avait laissée et se penche sur l'émergence, dans des univers à haut risque, de dynamiques visant à favoriser la décision éclairée. Renouant avec une marque de fabrique qui a fait ses preuves, il met à contribution des cas d'école saisissants, allant des cockpits des avions aux sous-marins nucléaires, en passant par les randonnées hivernales en haute montagne. Pour n'en donner que quelques exemples, l'auteur montre que le débat contradictoire a été déterminant pour la fiabilité des réacteurs nucléaires de la Marine américaine, que l'introduction d'une check-list de bloc opératoire a réduit la mortalité chirurgicale dans des proportions considérables ou que l'armée de l'air ne sanctionne plus les erreurs pour faciliter la remontée d'informations. À partir de ces expériences, Christian Morel esquisse ce qu'il appelle des «métarègles de la fiabilité», synthèse de lois sociologiques et de prescriptions cognitives, comme la formation aux facteurs humains, les politiques de non-punition, les processus d'avocat du diable ou l'interaction généralisée. La sociologie des décisions hautement fiables qu'il propose va à l'encontre des idées reçues et s'applique, par sa vision étendue, à toute activité. Dans le premier tome des Décisions absurdes (Folio Essais n° 445), Christian Morel a posé les bases d'une «sociologie des erreurs radicales et persistantes». Il arrive que les individus prennent collectivement des décisions singulières et agissent avec constance dans le sens totalement contraire au but recherché. Aujourd'hui, Christian Morel reprend son enquête où il l'avait laissée et se penche sur l'émergence, dans des univers à haut risque, de dynamiques visant à favoriser la décision éclairée, à partir de cas d'école saisissants : le débat contradictoire a été déterminant pour la fiabilité des réacteurs nucléaires de la Marine américaine ; l'introduction d'une check-list de bloc opératoire a réduit la mortalité chirurgicale dans des proportions considérables ; ou bien encore, l'armée de l'air ne sanctionne plus les erreurs pour faciliter la remontée d'informations. À partir de ces expériences, l'auteur esquisse des «métarègles de la fiabilité», synthèse de lois sociologiques et de prescriptions cognitives, comme la formation aux facteurs humains, les politiques de non-punition, les processus d'avocat du diable ou l'interaction généralisée. La sociologie des décisions hautement fiables qu'il propose va à l'encontre des idées reçues et s'applique, par sa vision étendue, à toute activité.