Prix public : 17,05 €
À partir de sa pratique médicale quotidienne, qui le confronte à l'asthme et au cancer bronchique, François-Bernard Michel rapporte dans ce livre la réflexion qu'il consacre à la signification du symptôme respiratoire. De nombreux écrivains, porteurs de ce symptôme, contribuent largement à éclairer cette réflexion. Car, chez l'écrivain, aussi génial soit-il, qu'il recoure comme Queneau à des «Exercices de style», qu'il parte comme Proust «À la recherche du temps perdu» ou qu'il aille, comme Valéry, à «l'extrême nord humain», il existe une part du plus intime de lui-même, c'est-à-dire son ineffable, qu'il ne parvient pas à exprimer. Et ce qu'il ne peut pas dire, il le respire, l'exprime au moyen du langage rudimentaire mais éloquent de son symptôme respiratoire. Mérimée, Proust, Mallarmé, Valéry, Jules Laforgue, Gide, Queneau, Camus, Roland Barthes figurent parmi les auteurs étudiés. L'auteur retrace aussi une sorte d'histoire culturelle des affections respiratoires, depuis la tuberculose romantique jusqu'aux maladies d'aujourd'hui, l'allergie surtout. Ainsi, tout cet ouvrage enrichit notre connaissance de quelques grands écrivains.