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L'Angleterre a été, selon Tocqueville, sa seconde patrie intellectuelle. Marié à une Anglaise, il a entretenu des relations suivies avec les élites d'outre-Manche, dont témoignent les cent cinquante-cinq lettres rassemblées ici, qui complètent deux volumes précédemment parus.Tocqueville avait avec les aristocrates anglais une connivence sociale mais l'Angleterre ne lui inspirait qu'une admiration mêlée. Il s'indignait de la domination qu'elle exerçait en Irlande et surtout redoutait pour la France sa prééminence maritime, sa force commerciale et son influence en Orient. Des dissentiments parfois violents l'opposèrent aux hommes politiques anglais dans les années 1840. Et si, au moment de la guerre de Crimée, il se félicita de l'alliance franco-anglaise, c'est en s'attristant de l'estime de nos alliés pour Napoléon III.Cette correspondance montre la clairvoyance du jugement de Tocqueville en matière de politique internationale et permet de saisir ce qu'a apporté à sa pensée la comparaison constante de la France avec l'Angleterre. Les 150 lettres rassemblées ici témoignent des relations suivies que Tocqueville a entretenues avec les élites d'outre-Manche.