Prix public : 23,90 €
Les conspirateurs, un roman d’espionnage qui se déroule au Portugal, met en scène toute une société cosmopolite et, parmi elle, des espions qui agissent à la solde des nazis. Dénoncé par un membre de son propre réseau qui travaille pour les nazis, Vincent Van der Lyn, révolutionnaire hollandais, est en prison. On l’aide à s’évader et il se lance aussitôt à la recherche de celui qui l'a trahi. Mais qui est ce traître, telle est la première question qui se pose : elle va le lancer dans une suite d'enquêtes, de rendez-vous douteux, d'aventures à haut risque. Vincent, le héros «à la fois innocent et dangereux» ; Quintanilla, l’Espagnol radical à l’esprit «jonché de ruines» ; Irina la belle Russe qui a multiplié les liaisons sans avoir jamais vraiment aimé ; Von Mohr, l’informateur nazi «mort depuis longtemps» avant même que Vincent ne l’achève par une nuit de tempête… Portraits, paysages, situations sont décrits au cours de scènes extraordinaires qui emportent le lecteur : Prokosch est aussi un poète. Présenté avec un art consommé du découpage, Les conspirateurs est avant tout un hommage à Lisbonne que l’auteur affectionne autant que ses personnages pris dans les affres de la guerre et des passions. On retrouve dans ce cinquième roman toutes les qualités d’un écrivain qui, dès Les Asiatiques (1935), suscita l’admiration des meilleurs, et dont Albert Camus a pu dire qu’il avait inventé le «roman géographique». On retrouve dans Les conspirateurs, cinquième roman de Frederic Prokosch, toutes les qualités de cet écrivain qui, dès Les Asiatiques (1935), suscita l’admiration des meilleurs, et dont Albert Camus a pu dire qu’il avait inventé le «roman géographique».