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«Au printemps les fleurs, ou à l’automne les plantes, ont bien tout pour plaire. Tant pis si les gens du bourg semblent tellement fâcheux.» Moine zen et poète non conformiste, peu connu de son temps mais devenu au XXᵉ siècle une figure hautement populaire, Ryôkan (1758-1831) ne se soucia jamais de faire une «œuvre». Dû à l’admiration et à l’amitié de la jeune moniale Teishin, elle-même poétesse, le florilège de poésies ici présenté témoigne d’une inspiration où la pensée bouddhique et l'expression de la simple sensibilité sont indissociables de la célébration des charmes de la nature. Le florilège de poésies ici présenté témoigne d’une inspiration où la pensée bouddhique et l'expression de la simple sensibilité sont indissociables de la célébration des charmes de la nature.