Prix public : 15,00 €
Solitaire et sans message mais fatalement intègre, Beckett m'est toujours apparu comme un flocon de grâce. Fernando Arrabal. Il faudrait aborder Tworki comme un livre de mémoire et sur la mémoire, mais sous l'angle de la création plus que de la mélancolie. Katarzyna Bojarska. On pourrait presque dire, usant d'un paradoxe à la Chesterton, que l'insignifiance donne son sens à Tworki. Jean-Pierre Ohl. Tworki est une admirable réponse au mot d'Adorno (« Écrire un poème après Auschwitz est barbare, car toute culture consécutive à Auschwitz n'est qu'un tas d'ordures »). Yvon Rivard. Bien que Barbey d'Aurevilly ait quelque sympathie pour le libertinage du XVIIIe siècle, qu'il lui arrive d'opposer à l'hypocrisie moralisante du sien, nous sommes très loin d'un monde où la sexualité serait un plaisir sans conséquence. Yves Lepesqueur. Peut-être les historiens de la langue constateront-ils que la première décennie du XXIe siècle fut marquée par la disparition des mots « père » et « mère », remplacés par l'usage presque exclusif de « papa » et de « maman ». Benoît Duteurtre. Car Tworki n'est ni Les Bienveillantes ni La vie est belle, pour prendre deux contre-exemples particulièrement caricaturaux. Olivier Maillart. Il se produit alors une situation bien étrange : l'héroïne du roman impose la construction et le mode narratif au narrateur, l'oblige à abandonner le discours purement intellectuel, à adopter une attitude affective envers le passé et à engager ses sentiments dans l'acte de connaissance. Violetta Bojda. Parodie et pastiche, détournement et satire, ellipses, changement impromptu de registre et de narrateur concourent à faire de Roberto Bolaño un écrivain aussi polymorphe qu'ambitieux. Thierry Guinhut. Les pièces de théâtre de danse de Pina Bausch [...] sont les fleurs tardives de l'art moderne, exubérantes et jeunes, apparues à l'âge postmoderne. La grimace ironique de l'art moderne lancée à la misère postmoderne. Bruno Maillé.