Prix public : 19,00 €
En centrant les réflexions autour des notions de victime, de réparation, de mémoire, de réconciliation, de garantie de non- répétition, ce numéro invite à une relecture de l’an III (1794-1795) au prisme de la notion de « justice transitionnelle ». Ce volume propose de porter un nouveau regard sur la Terreur enrichi par les apports de la recherche récente. Il explore un moment-clé de la Révolution française, la Convention dite « thermidorienne » (juillet 1794 - octobre 1795), qui correspond à la sortie de « la Terreur », telle qu’elle a été définie par les historiens. Quelles sont alors les transformations de la justice d’exception ? Comment s’articule son fonctionnement avec les mesures politiques ou symboliques adoptées par la Convention pour sortir de l’an II, voire pour achever la Révolution ? Parallèlement aux représailles et à l’amnistie envers les acteurs de « la Terreur », y-a-t-il eu une politique de « réparation » à l’endroit de ses « victimes » ? C’est un voyage dans la France de 1794 et 1795 qui projette quelques lumières sur les turbulences politiques de cette époque.