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"Fondée sur l'hypothèse que les interprétations économiques ne suffisent pas à expliquer l'évolution de la politique française d'intégration monétaire européenne, cette étude vise à fournir un éclairage politique sur l'émergence et le développement d'une politique publique aux implications économiques, sociales et politiques immenses. Portant principalement sur la période postérieure à janvier 1988, date du lancement du premier projet français de Banque européenne supranationale - BCE, cette analyse s'articule autour de quatre axes de recherche : Quels facteurs en particulier politiques, ont pesé sur l'attitude française envers la Banque centrale européenne ? Comment les positions françaises on-elles été élaborées ? Quelle est la contribution française aux négociations communautaires sur la Banque centrale ? Enfin quel soutien a été apporté à ce projet par la classe politique et l'opinion publique françaises ? L'étude permet de montrer comment le contexte de l'élection présidentielle et de la fin de la première cohabitaion a fait surgir de manière très conjoncturelle, l'idée d'un BCE supranationale dans les débats politiques français. La véritable conversion française à ce projet monétaire supranational se produit cependant dans le contexte des bouleversements structurels en Europe de l'Est et de l'unification allemande. Durant les négociations communautaires, la France défend avec plus ou moins de succès des conceptions propres à la BCE. Le bilan de l'apport français au traité de Maastricht contribue à expliquer la difficile légitimaion en France , du système européen de Banques Centrales issu de négociations communautaires et l'évolution ultérieure de la politique française d'intégration monétaire européenne. "Texte de couverture