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Durant le Congrès des historiens allemands de 1998, les plus éminents représentants de la "génération des jeunesses hitlériennes" ont été confrontés au passé de leurs propres maîtres. Comment pouvaient-ils expliquer que leurs professeurs aient été les complices actifs de la politique "raciale" du régime nazi ? L'autorité morale de la "génération des jeunesses hitlériennes" est ébranlée. La nouvelle génération des historiens s'éloigne de ce qui intéressait la "génération des jeunesses hitlériennes" pour se consacrer à ce qui intéresse en premier lieu les habitants de l'Allemagne récemment réunifiée : la question de la participation de la population de l'Etat national allemand de la première moitié du siècle à une "guerre d'anéantissement" et à l'extermination des Juifs. Les préoccupations du présent déterminent la manière dont les historiens abordent le passé : c'est une évidence. Certains débats ont perdu de leur fièvre antérieure, ceci est dû entre autres, au moindre intérêt actuel porté aujourd'hui aux analyses marxistes depuis la chute de l'Union soviétique. Le grand mérite de cette étude est l'analyse menée par l'auteur, au terme d'une enquête approfondie et complète, sur les influences et les grands courants intellectuels qui ont façonné l'oeuvre historique de cette génération d'historiens.Extraits de la préface Ce livre s'interroge sur la contribution des historiens de la RFA à "l'arraisonnement du passé" au "travail de mémoire" de la société allemande pour "surmonter le nazisme".