Prix public : 26,00 €
Le management des organisations est devenu libéral : il promeut la responsabilité individuelle, la délégation, la coopération, l'initiative décentralisée, l'autonomie ... Dans ce nouveau paysage, il n'y a plus de place pour les figures désormais détestées du pouvoir hiérarchique et de la bureaucratie. C'est dorénavant l'acteur qui s'impose comme figure centrale après trente ans de "débureaucratisation". C'est du moins ce qu'affirment à grands renforts d'enquêtes, la plupart des approches sociologiques contemporaines qui s'intéressent aux organisations. Plutôt que de dénoncer une "honteuse domination" qui serait à l'oeuvre dans les organisations, cet ouvrage cherche à analyser en profondeur les mécanismes qui conduisent les gouvernants à concentrer toujours plus le pouvoir politique entre leurs mains. SOMMAIREPréambule : Qui doit gouverner ? -- La question du pouvoir à l'heure du libéralisme organisationnelIntroductionI -- L'héritage anglo-saxon, défense de la bureaucratieII -- Les sociologies françaises de l'organisation. Le refus du déterminismeIII -- La réhabilitation de l'idée de domination. Sociologie de l'acteur contraintIV -- La domination comme dynamique politiqueV -- Modernisation bancaire et expériences individuelles. Une politique centralisée d'évolution des professions commercialesVI -- Principe de compétence et principe de projet. Management libéral et contrainte soupleVII -- Risque et communauté dans l'organisation libéraleVIII -- Instrumentation et domination IX -- Les régimes politiques de l'organisation. Théorie sociologique du management libéralConclusion -- Bibliographie -- Index