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Il faut de tout pour faire un monde, dit-on. Mais à force de tout comprendre, le concept de monde ne recouvre plus rien de précis. Ce n'est plus qu'une étiquette posée sur un ensemble hétéroclite : constituants matériels, forces, événements, structures, personnes, actions ...Impossible d'effectuer le total de cette addition, le nombre exact et la cohérence des termes nous échappent. D'ailleurs nous ne voyons le monde qu'à travers le prisme déformant de nos besoins et de nos habitudes linguistiques, éducatives, historiques, sociales. Faut-il pour autant renoncer à défrinir un concept de monde et s'accomoder d'une multiplicité de conceptions du monde ? C'est prendre le risque de cautionner un conflit perpétuel de ces conceptions du monde. Mais prétendre imposer une unique vision planétaire n'est pas non plus la meilleure façon de rendre le monde accueillant. Pour tenter de s'arracher à ce dilemme cinq chapitres abordent les questions suivantes : Comment définir le monde à partir de l'expérience toujours incomplète que nous en avons ? En quel sens y a-t-il d'autres mondes : des mondes possibles, un monde de l'art, un monde moral, un au-delà ? Est-il nécessaire, est-il possible de prouver l'existence d'un monde distinct de nos représentations ? L'homme est-il plutôt spectateur ou habitant du monde ? L'investigation scientifique ne fait-elle que reconstruire le monde à l'image des catégories de la pensée humaine, ou bien découvre-t-elle progressivement une unité, une cohétence qu'elle n'a pas fabriquée de toutes pièces ? Comment en somme concevoir le monde sans le réduire à une conception arbitraire ? Bref comment partager un monde commun ? Texte de couverture