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Un consensus semble se mettre en place dans nos sociétés occidentales sur "fais ce que tu veux sans porter atteinte à la liberté d'autrui". Il se traduit juridiquement par l'effacement et même la disparition de la notion de bonnes moeurs. Cet effacement est-il légitime ? Le droit français peut-il se passer de toute référence à une norme autre que celle concernant le respect de la liberté individuelle ? Dans ce contexte la dignité de la personne humaine serait-elle à même d'intégrer un critère moral dans le droit remplaçant ainsi les bonnes moeurs ? L'auteur montre que cette disparition des bonnes moeurs s'accompagne paradoxalement d'une pénalisation et d'une juridicisation croissantes des rapports humains.