Prix public : 29,00 €
Un traité a l’ambition de faire le point sur l’origine, le développement et l’état actuel d’une notion nécessaire pour rendre compte de faits humains qui ne seraient autrement pas compréhensibles. C’est indiscutablement le cas de la sublimation dont on peut dire qu’elle occupe en psychanalyse une position paradoxale : jamais totalement définie par son fondateur, elle est cependant indispensable à l’édifice théorique du point de vue tant individuel que collectif. Ce livre se propose donc de rendre accessible l’abord et surtout l’usage d’une notion psychanalytique à la fois indispensable pour penser les champs culturel et socio-politique et insatisfaisante dans sa définition métapsychologique. Souvent évoquée dans la répétition plutôt que dans une véritable volonté de réflexion et de recherche sur ses fondements, la sublimation a néanmoins fait l’objet depuis Freud de développements nouveaux. Cet ouvrage fait le point sur les résultats de ces recherches, les met à l’épreuve de leur capacité à penser l’humain et son devenir et démontre ainsi ce que la psychanalyse peut offrir d’irremplaçable à cet égard. Agrégée de philosophie, docteur ès lettres, psychanalyste, professeur à l’université Paris-Diderot où elle dirige l’école doctorale « Recherches en psychanalyse », Sophie de Mijolla-Mellor est internationalement connue pour ses publications sur la sublimation et la pensée dans ses implications psychopathologiques, anthropologiques et culturelles. Directrice de la revue Topique, présidente de l’Association internationale interactions de la psychanalyse (A2IP), elle a réuni ici les collaborations de collègues participant à cette association.