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« La main qui ouvrira mon livre aura peut-être serré la main de celui qui fut l’assassin de ma mère… Et pire encore pourrait arriver… Pourtant, mon destin est celui-ci : d’avoir à écrire des poèmes en Allemand », écrivait Paul Celan. C’est à partir de cette expérience d’un exil absolu que l’auteur a entrepris une étude au carrefour de la linguistique, de l’anthropologie et de la psychanalyse. Cette réflexion l’amène à interroger les modalités de présence de l’indicible et de la destruction de l’humain à l’intérieur de la langue. Il analyse plus particulièrement les modes de retour de ces « présences » à l’intérieur de l’expérience transférentielle ; celle-ci se révèle progressivement être un lieu de régression de la langue dans un bain sémiotique faisant émerger les dimensions et les conditions des origines du temps instituant sa (re)fabrication constante. Kostas Nassikas, psychanalyste, membre de l’Association psychanalytique de France, s’est aussi consacré à la psychiatrie de l’adolescent. Il est chargé de cours à l’Université Lyon-1 et a publié plusieurs ouvrages ; Le corps dans le langage des adolescents, publié chez Erès en 2009, est le plus récent. Il a aussi publié de nombreux articles, dont notamment « Trauma et destruction du langage ».