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La thèse soutenue est que la promesse est un propre de l'homme - et, plus radicalement, que l'unité de l'humanité est fondée dans la capacité à respecter ses engagements. Pacta sunt servanda, La nécessité de respecter sa « foi » apparaît chez des penseurs dont les doctrines sont pourtant fort différentes (Cicéron, Montaigne, Hobbes, Pascal, Locke, Hume, Rousseau, Kant, Nietzsche). La confiance engendrée par l'échange des promesses est essentielle à toute vie en commun. L'humanité doit conjurer les deux « monstres » que sont la guerre civile et la tyrannie, qui brisent toute confiance. Il faut dépasser cette alternative tragique. La réflexion sur le serment débouche, de manière inattendue, sur une relecture de la question du sacrifice - et du christianisme -à travers la question du rachat, et ce que l'on appelle ici son « incomplétude ». La promesse est l'un des fondements de l'identité personnelle, aussi bien que le vinculum ultimum societatis humanum, le lien dernier de la société des hommes - la nôtre comme celle des « penseurs sauvages ». La fides est au fondement de la coopération entre les hommes de parole.