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Un nouveau type de politiques monte en puissance : des politiques qui se veulent « fondées sur des preuves ». De quelles « preuves » est-il question ? D'où vient cette manière de conduire l'action publique ? Quels contextes favorisent sa diffusion ? Comment est-elle reçue ? L'ouvrage met en perspective cette logique montante de la « politique des preuves » dans le champ de l'éducation et en dresse un bilan critique. Il lie la difficulté de leur mise en oeuvre à la nature incomplète de leurs fondements et soupçonne leur échec d'alimenter une forme de défiance à l'égard de l'action publique et de l'expertise scientifique qui la sous-tend, constituant un risque démocratique. Des exemples concrets de réformes viennent illustrer le propos. Sans remettre en cause l'idée d'informer l'action publique par la connaissance, les auteurs plaident pour une approche révisée et élargie des « preuves » à prendre en considération pour informer l'action publique, tenant compte aussi des savoirs professionnels.