Prix public : 14,00 €
En suivant les chemins parcourus par son expérience des lieux de l'analyse, l'auteur, qui se refuse à rédiger un traité d'éthique analytique et pour qui la morale n'ouvre pas de portes freudiennes, rencontre des situations vivantes dans lesquelles, le plus souvent, pour demeurer créatif, il côtoie les limites de ce qu'il pense être autorisé. En d'autres termes, il explore les conséquences de la vie amoureuse pour la pensée de l'analyse et la pensée tout court. On sait, depuis Freud et sa référence à saint Paul, que « si [on n'a] pas l'amour [...] », on n'est que bruit et vent. La pensée est en effet une matière amoureuse, sexuelle, dense, irriguée par la libido, et soumise aux déviations. Question : le psychanalyste peut-il évaluer les problèmes éthiques - théoriques comme pratiques - avec une pensée dont la source est « perverse polymorphe » ? Réponse : oui.