Prix public : 27,50 €
A la suite de la mort de Louis XIV, de la délivrance de la Régence et de la publication de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, les idées bouillonnent. La chirurgie a fait des progrès considérables depuis Ambroise Paré et vient de créer une Académie de Chirurgie, mais la médecine stagne. Pourtant des médecins, comme celui du roi lui-même, Chirac, ont tenté de la sortir de sa léthargie. Chirac souhaitait une Académie de Médecine correspondante des hôpitaux qui proposerait des remèdes, mutualiserait les expériences. Jalouse de ses privilèges, la Faculté de Paris fait échouer le projet. Il faudra attendre un médecin, Lassone, un ministre, Turgot et enfin un jeune médecin, Vicq d'Azyr, pour reprendre cette idée de mutualisation des compétences et, malgré l'opposition farouche de la Faculté de Paris, ils créent la Société Royale de Médecine. Cette aventure n'eut qu'un temps, la Révolution et la mort de Vicq d'Azyr mirent fin à l'expérience mais, plus encore, il fallait attendre Pasteur et la découverte des microbes pour envisager une autre médecine. Cet ouvrage expose cette tentative de révolutionner l'Art qu'est la médecine et l'approche moderne des créateurs de la Société Royale de Médecine.