Prix public : 39,00 €
La distribution des biens et des richesses dans les territoires d'évangélisation récente est une problématique qui tarde à trouver des solutions définitives. En cause, un certain nombre de problèmes endogènes dont l'absence de réglementations locales sur la subsistance du clergé, la dépendance des financements extérieurs, la mauvaise gestion du peu disponible et le carriérisme, entre autres. À ceci viennent s'ajouter des problèmes exogènes comme la réduction des subventions et des contributions des fidèles. Réfléchir sur le droit à la subsistance convenable du prêtre devient donc une urgence qui s'inscrit dans l'obéissance à la recommandation évangélique, et à une disposition du droit de l'Église. L'auteur mène une réflexion holistique et inclusive sur les différentes intuitions et institutions déjà présentes sur le champ pastoral, mais qui ne sont pas juridiquement réglementées, et sur certaines autres qui, même si elles sont inscrites et prévues dans le droit, n'existent pas encore de fait. Pour parer à la paupérisation des prêtres, les intuitions et institutions pastorales contextuelles que sont la mutualisation, la péréquation et même aussi le type de formation à donner dans les séminaires sont susceptibles de donner des résultats probants, si celles-ci reçoivent la force des normes juridiques et le respect du droit.