Prix public : 13,00 €
Dépité par l’hypocrisie des populations de son village qui refusent d’écouter ceux qui ont une vision futuriste, Azombo conclut que ce dont Nkol Afidi a le plus besoin pour son développement, ce ne sont pas les bâtiments et d’autres infrastructures, mais d’une réappropriation des valeurs familiales ancestrales, et une prise de conscience dans la gestion de son patrimoine foncier. Il invite tous les habitants de Nkol Afidi à le rejoindre dans la cour. Se serrant les coudes, ils forment un cercle autour du patriarche comme symbole de la solidarité qui doit désormais les caractériser. C’est au rythme des tam-tams qui jouent de l’Essani, un rythme traditionnel du terroir, que tous dansent pour célébrer cette prise de conscience pour la gestion de la terre de leurs ancêtres. La problématique de la propriété foncière, de l’accès à la terre, constitue la toile de fond de ce roman. Au-delà des problématiques latérales qu’elle soulève, telles que la cupidité humaine ou la justice, l’auteur a fait le choix lucide de se saisir de l’un des plus grands périls qui menace la cohésion et la stabilité des États africains.