Prix public : 37,00 €
La végétation terrestre, ressource vitale de toute société humaine, est l’un des objets naturels traditionnellement étudiés par la géographie physique. Or, le dépassement du vieux clivage entre géographie physique et géographie humaine et, surtout, la montée en puissance des préoccupations environnementales obligent aujourd’hui à penser la végétation en des termes nouveaux et à la placer au cœur d’une réflexion géographique globale. À travers un rappel historique, de la naissance de la « géographie des plantes » à la fin du XVIIe siècle à l’avènement d’une science de l’aménagement, cet ouvrage met en évidence comment l’approche géographique de la végétation s’est cristallisée autour de quelques grands modèles spatiaux (modèle zonal, étagement, mosaïque de communautés végétales) ou spatio-temporels (modèle du climax). Ces héritages, encore présents dans les théories et les pratiques, éprouvent désormais leurs limites, et un nouveau questionnement s’impose face aux transformations qui affectent les sociétés humaines actuelles et face aux inquiétudes qu’elles suscitent. Une géographie de l’environnement est bien en train de s’écrire. L’examen des réponses qui commencent à être données, l’analyse des concepts nés de ces interrogations (biodiversité, résilience, écosystèmes, paysage, continu et discontinu, etc.), permettent enfin de s’interroger sur les méthodes à mobiliser pour répondre à ces nouveaux enjeux. Une synthèse inédite, fondée sur une démarche épistémologique et méthodologique, proposant une définition profondément renouvelée et interdisciplinaire de la « géographie de la végétation terrestre ». Frédéric ALEXANDRE est professeur de géographie à l’université Paris 13. Alain GÉNIN est maître de conférences en géographie à l’université François- Rabelais de Tours.