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nouvelle présentation L'oeuvre de Maurice Blanchot est difficile d'accès dans la mesure où elle met en jeu un grand nombre de notions - la patience, l'inspiration, l'absence, le neutre, la parole plurielle, le surnombre ou le fragmentaire -, visant à souligner la mort de la littérature ou, du moins, l'impossibilité radicale d'en atteindre le centre toujours éloigné. Ce bref essai tente de rendre compte des deux mouvements essentiels qui président à la constitution de l'oeuvre blanchotienne : d'un côté les oeuvres du ressassement et de l'étrangeté, parues principalement de 1935 à 1962, de l'autre les textes fragmentaires parus à partir de 1962. Il s'agira par ailleurs de comprendre comment les textes critiques de Blanchot ont nourri son oeuvre narrative et en quoi cette constante cohabitation a permis la naissance d'une réflexion essentielle sur la littérature. Jean-Philippe Miraux, ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de Lettres modernes, est professeur à l'IUFM du Mans. Vers une autonomie du champ littéraire. Les principales influences. Clôture du récit, fécondité du dehors. L'impossible atteinte. Nécessité d'une autre loi. La place de la réception. Le texte pléthorique : effet d'étrangeté et flot du récit. Le récit étranger. L'arbitraire de la loi. Le personnage en question. Les lieux du récit. L'absence d'intrigue. Rhétorique de l'effet d'étrangeté : le cas exemplaire du Dernier Homme. Le fragmentaire et l'effet de rareté. L'interruption, le récit impossible. Effets et conséquences de l'écriture fragmentaire. Le désastre, et l'appréhension du lecteur.