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Avec la première partie de la " Cosmologie théologique " (III–1), Gérard Siegwalt abordait la question de la nature telle que l'appréhende la raison. Dans ce deuxième volume, la nature est traitée à la lumière de la foi. Fondamentalement, quel sens y a-t-il aujourd'hui à concevoir la nature comme lieu d'irruption de la création et, dans cette perspective, comment y articuler les questions du miracle, de la justice divine ou de la prière ? Dans le premier chapitre, l'auteur analyse les attestations bibliques de la création du monde, à commencer par le récit de la création de la Genèse, pour les relier à la figure du Christ dont la foi chrétienne proclame qu'en lui se récapitule toute la création. Peut-on encore penser dans ces catégories ? L'auteur affirme qu'une nouvelle vision du réel est possible à cette enseigne. Dans le deuxième chapitre, il est question de la création invisible, soit la réalité démoniaque et la réalité angélique auxquelles nombre de nos contemporains continuent à croire. Pour la théologie chrétienne, ce monde figure l'arrière-plan invisible de la création. Il atteste de la création toujours en cours dans ce monde et il invite à la mobilisation et au discernement. Enfin, au troisième chapitre, l'auteur identifie les liens qui se tissent entre mondes visible et invisible. C'est dans cette dynamique que prend place la question centrale de la Providence dont il est notamment dit qu'elle est " l'enjeu dernier et concret de la foi dans le Dieu créateur ". " La doctrine chrétienne de la création doit être pensée à frais nouveaux " (C. Westermann). C'est ce qui est tenté ici.