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Ces causeries données à la radio en 1976-1977 sont comme l'esquisse de ce qui aurait pu devenir le grand exposé théologique que Leibowitz portait en lui. Dans la tradition de Maïmonide, il commente les " Pirqé Avot ", les Aphorismes des Pères, ce petit traité talmudique très particulier – texte postbiblique le plus ancien -, qui a connu dans le monde juif une diffusion sans égale. Leibowitz affirme même que cette série d'aphorismes a forgé l'âme juive. Son centre de gravité est l'étude de la Torah. Les " Pirqé Avot " fournissent à Leibowitz un point d'appui pour poser des questions essentielles, pour redéfinir les fondements du judaïsme : – Qu'est-ce que la Torah et sa transmission ? – L'étude de la Torah est-elle affaire de spécialistes ? – Quel rapport le sujet en quête de vérité doit-il entretenir avec le pouvoir ? – Qu'est-ce que la prière juive ? La question qui l'arrête le plus longuement, essentielle et insoluble dans ses apories, est celle de la liberté de l'homme. En bon maïmonidien, Leibowitz adhère au principe du libre arbitre, mais non sans d'abord en parcourir et en montrer toutes les difficultés. Dans un dernier chapitre sur Maïmonide lui-même, Leibowitz pointe ce qui fut la grande passion de cet esprit encyclopédique, son amour de la Torah.