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Que reste-t-il de la gauche ? De celle de Jean Ferrat et des damnés de la terre ? De celle qui aimait la France, son histoire, ses paysages et sa passion farouche pour l'égalité ? Qu'en reste-t-il quand tous les idéaux ont été trahis, quand les petites compromissions ont remplacé la défense du camp du travail ? Cette gauche, Paul Melun l'a aimée, et aspire à la voir renaître. Pour qu'adviennent enfin la reconstruction et le temps du sursaut. Que reste-t-il de la gauche ? De celle de Jean Ferrat et des damnés de la terre ? De celle qui aimait la France, son histoire, ses paysages et sa passion farouche pour l'égalité ? Qu'en reste-t-il quand tous les idéaux ont été trahis, quand les petites compromissions ont remplacé la défense du camp du travail ? Cette gauche, Paul Melun l'a aimée et aspire à la voir renaître. Pour qu'adviennent enfin la reconstruction et le temps du sursaut. Populaire, sa famille l'était. Sa gauche aussi. Héritière du mouvement ouvrier, elle croyait dans la justice, elle exhortait les humbles à relever la tête pour des lendemains meilleurs. " La gauche avait quelque chose de magique. Elle exerçait une forme de transcendance sur nos vies. Un souffle inaltérable de bonheur. " Aujourd'hui, Paul Melun sent la gauche de son enfance se dérober sous ses pieds, se perdre dans les limbes d'un siècle qu'elle peine à comprendre. Sa gauche offrait du pain aux déshérités et protégeait les plus faibles. Sa gauche était fraternelle et combattait les passions égoïstes. Sa gauche est morte. Ses héritiers ont embrassé les pires instincts de l'époque et ont érigé l'individualisme en totem. De trahisons en trahisons, la gauche a perdu son âme et ses électeurs.Le récit personnel se mêle à l'histoire politique pour raconter ce qui est disparu, ce qui doit renaître. C'est la voix d'un jeune homme qui a choisi de ne pas opter pour le cynisme ou l'indifférence, mais qui veut encore croire au politique.