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D'aucuns, ces derniers temps, aiment à répéter que le capitalisme français serait moins performant que d'autres. La faute de ses retards en incomberait au poids du monde paysan, à l'intervention de l'Etat, à la frilosité des patronats, à la timidité des banques et aux dangereuses illusions des marchés coloniaux protégés. Or le capitalisme français, malgré tous ces blocages, a connu sur deux siècles une croissance effective. C'est donc à jauger des dynamismes comme des pesanteurs et des inerties de la société française que se sont attachés une vingtaine d'historiens. Cinq grands facteurs clés sont particulièrement étudiés et mesurés: les relations entre l'Etat et l'économie, pour le meilleur et pour le pire; les atouts dont disposa la France pour son industrialisation; la part que prirent _ ou pas _ les banques dans la croissance; le rôle des contraintes extérieures _ de la conquête coloniale à la construction européenne _ dans le développement économique; le poids, enfin, des cultures d'entreprises et des mentalités sociales _ freins ou dynamiques? Les auteurs empruntent ici la " démarche révisionniste " définie en ouverture par Jean Bouvier auxquels ils entendent rendre un hommage. Au terme de cette vaste enquête historique et économique, le lecteur découvre les habits neufs du capitalisme français. On participé à cet ouvrage: P. Fridenson, A. Straus, J. Bouvier, P. Saly, M. Margairaz, H. Rousso, Ph. Mioche, O. Hardy-Hémery, P. Verley, J.-P. Daviet, A. Plessis, A. Gueslin, M. Lescure, C. Andrieu, J. Marseille, J.-C. Debeir, R. Franck, G. Bossuat, A. Lacroix-Riz, G. Gavignaud, A. Baudant, H. Morsel.