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Ce second volume de L'Oeil du pouvoir décrit par le menu les grandes affaires de terrorisme qui ébranlèrent les premières années de la gauche au pouvoir. Alors qu'un troisième tome sera plus particulièrement consacré au terrorisme moyen-oriental, celui-ci porte sur les agissements qui eurent lieu dans l'hexagone. D'abord les actions violentes d'Action directe, de la tuerie de l'avenue Trudaine (mai 1983) aux assassinats inaugurés par celui de l'ingénieur général Audran en février 1985, les réactions et directives de François Mitterrand en la matière, jusqu'à l'arrestation des membres du réseau. Pour ce qui concerne la Corse, les années 1983-84 illustrent la difficulté, pour le gouvernement socialiste comme pour tout gouvernement, de traiter efficacement la question du terrorisme autonomiste. Les rebondissements des années 1998-99 ont malheureusement confirmé le constat que l'on pouvait faire alors, même si beaucoup de choses ont changé depuis. « La fin du sanctuaire basque », enfin, qui couvre les années 1981-84, est une narration au plus près des embûches que le gouvernement dut surmonter pour aider la jeune démocratie espagnole à lutter contre un terrorisme qui, à l'époque, menaçait de la faire chuter. La décision de la France d'extrader vers l'Espagne les autonomistes pour les livrer à la justice de ce pays suscita de vives controverses et fut une douloureuse épreuve pour la gauche tout entière. Un document rigoureux, riche d'informations et d'enseignements sur l'exercice du pouvoir dans la République mitterrandienne, par l'ancien directeur de cabinet de François Mitterrand, chargé des questions de renseignement, de police et de sécurité.