Prix public : 35,00 €
La croyance au progrès nous habite au point qu'il est inconcevable de ne pas aller de l'avant. Ainsi nous sommes embarqués sur un bolide qui semble ne plus avoir ni marche arrière, ni frein, ni conducteur. Son moteur ? La mondialisation libérale. Son but ? La marchandisation du monde. Ses effets ? La crise de la vache folle, les errements des organismes génétiquement modifiés, l'instabilité économique, le réchauffement de la terre, les terribles atteintes à l'environnement... Le présent ouvrage, d'une remarquable richesse, réunit les plus grands spécialistes mondiaux de tous les domaines impliqués. Il étudie les différents processus de la mondialisation et son impact sur les aspects de la vie: aggravation de la pauvreté et de l'exclusion, démantèlement des économies locales, homogénéisation de la culture, menaces sur les milieux naturels, sur la santé, sur la diversité biologique, sur les processus démocratiques... Menace également sur l'indépendance des pays lorsque l'on sait le néo-colonialisme que véhiculent à la fois les transnationales et des institutions comme le FMI, la Banque mondiale ou l'OMC. Il dénonce aussi les fausses panacées et propose de vraies solutions. Un livre fondamental qui a valeur de prise de conscience: il est urgent, si nous ne voulons pas risquer la grande implosion, de faire marche arrière, de -remettre l'économie là où elle aurait toujours dû rester : au service de l'homme. Le procès de la mondialisation a reçu, aux États-Unis, le prix du meilleur livre politique de l'année. Edward Goldsmith a créé en 1969 la revue The Ecologist qui deviendra une référence mondiale. Auteur également de plusieurs ouvrages dont: 5000 jours pour sauver la planète, changer ou disparaître, il a reçu en 1991 le prix Nobel alternatif. Jerry Mander, politologue américain, est l'auteur de plusieurs ouvrages. Il codirige avec Edward Goldsmith le Forum international de la mondialisation.