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Judas le mauvais apôtre, le traître, l’instrument de Satan n’est mentionné que vingt-deux fois dans les quatre Évangiles, soit mille deux cents mots qui parfois se contredisent. Et pourtant… son baiser par lequel il désigna le Christ aux gardes compte parmi les épisodes les plus célèbres de la Bible. À la recherche des traces que Jean, Paul, Marc et Matthieu ont laissées de lui, Peter Stanford tente d’abord d’entrevoir l’homme sous les voiles diaboliques que l’histoire a posés sur lui. Quel lien entretenait-il avec Jésus ? Comment ce dernier, qui savait que Judas Iscariote le trahirait, a-t-il pu le laisser pénétrer dans sa garde d’apôtres rapprochée ? Judas est complexe, mystérieux et c’est ce qui l’a rendu si fascinant. Or l’Histoire n’a presque retenu de lui que les « trente deniers », preuve de la cupidité et de la fourberie des Juifs. Depuis le Moyen Âge jusqu’à l’antisémitisme politique, en passant par les tableaux du Caravage et de Michel Ange, le chiffre 13 et la bière homonyme, Peter Stanford nous montre comment Judas, s’il est le personnage le plus haï de l’histoire, est également le plus utile, cristallisant tout au long de l’Histoire la perception occidentale du « mal ». Peter Stanford est écrivain et directeur du Longford Trust. Ancien rédacteur en chef de The Catholic Herald, il est l’auteur de nombreux ouvrages, en particulier sur la thématique religieuse, comme Catholics and Sex (Heinemann, 1992), The Devil: A Biography (Heinemann, 1996), The Life of Christ (Quercus, 2009), How To Read A Graveyard: Journeys In The Company of the Dead (Bloomsbury, 2013).