Prix public : 21,90 €
Septième incarnation du nom, Yongey Mingyour Rinpotché nous présente ici les pratiques fondamentales du bouddhisme : quatre communes à toutes les écoles et quatre « uniques », propres au bouddhisme tibétain. Ces pratiques sont destinées à nous éloigner des habitudes qui nous plongent dans la confusion et le malheur pour nous conduire vers la clarté, génératrice du vrai bien-être. En effet, dans notre vie quotidienne, nous tendons à décrire un cercle sans fin, un peu comme autrefois l’âne actionnait la meule à grains dans un mouvement circulaire infini. Ce cercle n’est pas créé par les circonstances extérieures, mais par le fait que notre esprit reste bloqué dans des perceptions biaisées de la réalité. L’idée même que nous ne pouvons pas changer empêche d’emblée toute tentative de changement. Le premier signe d’éveil est donc la prise de conscience que nous ne sommes pas condamnés à répéter éternellement les mêmes schémas. Pour y parvenir, il faut lâcher prise, se défaire des attaches et des fixations, cesser de s’accrocher aux objets extérieurs. Outil essentiel dans ce cheminement, la méditation se voit ici accorder une large place, y compris à travers de nombreux encadrés guidant la pratique. Dans un style simple et vivant, Yongey Mingyour Rinpotché entremêle à ses enseignements des exemples concrets tirés de la vie quotidienne, des souvenirs personnels et des réflexions sur les apports de la science moderne. Un ouvrage aussi indispensable aux lecteurs désireux d’approfondir leur pratique qu’à ceux qui découvrent le bouddhisme. Né au Népal en 1975, Yongey Mingyour Rinpotché a fondé la Communauté de méditation Tergar, un centre d’étude et de pratique du bouddhisme qui propose des séminaires et des programmes de formation dans le monde entier. Il a déjà publié deux ouvrages importants : Bonheur de la méditation (Fayard, 2007) et Bonheur de la sagesse (Les Liens qui libèrent, 2010). Helen Tworkov, fondatrice de la revue Tricycle : The Buddhist Review, a découvert le bouddhisme en Asie dans les années 1960 et a commencé à étudier avec Mingyour Rinpotché en 2006. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Odile Demange Préface de Matthieu Ricard