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Comment en est-on arrivé à pareille inanité ? Les conquêtes féministes, au lieu de libérer les femmes, n’ont fait qu’aménager leur statut de quasi-esclave et entériner la place subalterne qui leur est dévolue dans la société. Pour supporter telle ineptie, on leur a donné un pouvoir : celui de se venger. Le mouvement #MeToo a ainsi criminalisé la sexualité comme le faisait avant la religion. Les femmes sont assignées au rôle de victimes ; les hommes à celui d’agresseurs. Partant de ce principe, aucune égalité entre hommes et femmes n’est envisageable. Les femmes ont encore beaucoup à faire pour devenir des êtres pleinement libres, pour en finir avec l’asymétrie. Se venger de leurs maîtres comme #MeToo les y invite ou réduire le désir au statut de déviance ne les y aidera pas. La lutte pour reprendre le véritable pouvoir doit commencer de toute urgence. Directrice de recherche au CNRS, féministe sans concessions, connue pour ses prises de positions à contre-courant, Marcela Iacub livre avec Penis horribilis une critique ravageuse du féminisme radical d’aujourd’hui et trace le chemin de ce que devrait être une véritable émancipation des femmes.