Prix public : 34,10 €
" Sinophilie " à l'époque classique, lorsque seules sont disponibles les sources missionnaires donnant de la Chine une image idéalisée ; montée de la " sinophobie " à partir du milieu du XVIIIe siècle, en relation avec la révélation d'informations plus " objectives " transmises par les commerçants, les diplomates, et les voyageurs laïques : les raccourcis sont dangeureux. L'une des révélations du VIIIe colloque de sinologie de Chantilly aura été de montrer que jusqu'à la fin du XIXe siècle, nombreux sont les auteurs qui continuent de se référer aux écrits des jésuites. La transformation de l'image de la Chine est un phénomène complexe, qui s'étend sur plusieurs décennies et affecte différemment les auteurs et les pays. Dans le dernier quart du XIXe siècle, l'image de la Chine ne cesse de se dégrader. Elle apparaît comme un milieu hostile auquel il est désormais hors de question de s'acculturer. Toutes ces images se réfèrent-elles à une Chine bien réelles ou ne sont-elles avant tout que des représentations à l'usage de l'Occident ? Cet ouvrage est publié sous la direction de Michel Cartier, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et rédacteur en chef de la Revue Bibliographique de Sinologie.