Prix public : 21,00 €
Bibliophile et misanthrope, Charles Dulac vit dans ses souvenirs : il a été, dans une autre vie, enfant-acteur aux grandes heures de l’industrie hollywoodienne. Héros d’une série télévisée à succès, il a connu là-bas toutes les « premières fois » qui déterminent l’adulte que l’on deviendra. De cette gloire éphémère ne lui restent que les vieilles bobines super 8 de Little Charlie detective qu’il se repasse en boucle dans sa grande villa solitaire, quelques images ensoleillées de la dolce vita version L.A. et le souvenir, obsédant, du drame qui a brisé sa carrière et broyé sa vie. Or voilà que resurgit un fantôme de ce trouble passé que Charles espérait à jamais enfoui dans les replis de sa mémoire… Construit en un jeu de miroirs où se mêlent passé et présent, rêve et réalité, la « mauvaise vie » de Charles Dulac se lit comme un polar psychologique brillamment inspiré de la littérature policière anglaise si chère à François Rivière, l’auteur d’Olivia Sturgess. Hommage à la littérature, au cinéma et au way of life anglo-saxons, nostalgie des héros de l’enfance qui ne nous quittent jamais tout à fait, fascination pour les personnages doubles et les existences entravées par leurs propres démons : L’Usine à rêves est le roman le plus personnel du biographe remarqué d’Agatha Christie, Patricia Highsmith et Enid Blyton.