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En janvier 2001, je fus plusieurs fois agressé sur des plateaux de télévision et dans la presse par un prince consort de l'ordre mitterrandien, un « psy » déséquilibré, gardien de ses seuls fantasmes. Répétées et aggravées sur d'autres antennes, ces attaques m'ont convaincu de la nécessité d'ouvrir plus grand les dossiers de la corruption et des crimes d État, d'accélérer la rédaction de mes Carnets secrets. Confronté au mensonge et à la calomnie, le journaliste n'a qu'une arme : la vérité, toute la vérité. Méconnus du grand public, toujours impunis et dans l'ombre, voici Les voyous de la République, tels qu'en eux-mêmes, tels que je les ai découverts et parfois subis. A cause d'eux, des centaines de milliards d'argent public s'envolent, les scandales sont de plus en plus dévastateurs. Avec l'incroyable « affaire Erulin », je découvre que, pour nourrir sa gloire et pouvoir justifier les méthodes des barbouzes installées à la présidence de la République pour protéger sa seconde famille, François Mitterrand permet, dès 1982 et jusqu'à la fin de son règne, l'organisation à l'Élysée d'un attentat virtuel contre lui-même, et que soit brisée la vie d'un innocent. Avec l'inquiétante affaire d'un maître chanteur qui menace l'État, je montre comment, sous Jacques Chirac, un affairiste déguisé en « agent diplomatique indépendant... à 10% » s'attaque à un ministre en exercice, intrigue pour me faire envoyer en prison et utilise abusivement le président de la République et la justice pour s'enrichir honteusement. Jean Montaldo