Prix public : 23,90 €
« Ce livre-là, nous étions nombreux à rêver qu'on l'écrive, depuis bientôt un demi-siècle, sitôt qu'a pris fin le sanglant corps à corps franco-algérien, le 19 mars 1962. Et la voilà enfin, l'autobiographie d'une famille depuis l'époque antérieure à la conquête, à travers trois périodes : la turque, la française, l'algérienne proprement dite, manifestant la continuité profonde d'un peuple, assurée par l'islam au travers des immenses bouleversements provoqués par les guerres et cent trente ans de colonisation impérieuse. L'extraordinaire intérêt du livre de Bachir Hadjadj réside dans la sincérité du ton, dans l'intrépidité du témoignage. (...) Ce qui donne tant de saveur à ce mémorial, c'est le portrait brossé par l'auteur d'une collectivité familiale du Nord-Constantinois, du berger des hauts plateaux au "mauvais garçon" de la rue de Sétif et du caïd enrubanné de Légion d'honneur à l'étudiant grenoblois passé au maquis de la frontière tunisienne - lui-même. » Jean Lacouture. Les Voleurs de rêves a reçu le prix Seligmann contre le Racisme 2007. « Ce livre est celui d'une transmission, d'une délivrance, d'une mémoire personnelle qui s'ouvre enfin : l'album familial, terrible et splendide, d'un honnête homme qui se souvient. » Catherine Simon, Le Monde des livres. « Ce récit sensible interroge de façon aiguë ce passé sombre de la France qui, pendant cent trente ans, fit des Algériens "des sous-hommes". Ce beau livre porte aussi l'espoir de le dépasser. » Olivier Doubre, Politis.