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Au nom de la morale, des droits de l'homme ou des bons sentiments, les bien-pensants ont inscrit dans la loi l'interdiction des propos racistes, antisémites ou négationnistes. Invoquant le respect de la vie privée, la défense des bonnes moeurs ou la protection des secrets d'État, ils ne tolèrent pas davantage que certaines informations soient dévoilées. Au point qu'il devient légitime de s'interroger : est-il encore permis, en France, de penser et de débattre librement ? Criminaliser certaines opinions, fussent-elles abjectes ou aberrantes, n'est pas acceptable dans une démo- cratie. Tout doit pouvoir être discuté. Les Français sont adultes. Il faut en finir avec cette caporalisation de la pensée, cette « exception française », l'autre nom de la censure, dans le domaine de la liberté d'expression pour qu'en France nous n'ayons plus seulement le droit de nous taire.