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Les malades alcooliques sont réputés aussi mal «analysables» que les pires toxicomanes. Après Freud, Abraham, Ferenczi et quelques pionniers dont les travaux se trouvent ici commentés, peu de psychanalystes ont publié leurs expériences ou leurs réflexions cliniques et théoriques sur des cas trop décevants. Au silence des alcooliques répond celui de nombreux analystes. A partir du compte-rendu de leurs entretiens avec des malades alcooliques et de l'analyse des sentiments d'hostilité ou de frustration narcissique qu'ils ont ressentis en leur présence, A. de Mijolla et SA. Shentoub, psychanalystes membres de la Société psychanalytique de Paris, tentent d'éclairer les meurtrissures cachées qui poussent certains êtres à se détruire en buvant encore et encore, jusqu'à la mort. Un plaidoyer pour